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Elizabeth A.R. || Une démone qui aime mettre le feu aux poudres.

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AuteurMessage
Elizabeth A.R. Winchester
Messages : 1
Date d'inscription : 04/06/2015
Localisation : Certainement près d’Alexander.
Elizabeth A.R. Winchester
MessageSujet: Elizabeth A.R. || Une démone qui aime mettre le feu aux poudres. Elizabeth A.R. || Une démone qui aime mettre le feu aux poudres. EmptyJeu 4 Juin - 19:17













Elizabeth A.R. Winchester


Informations générales


• PRÉNOMS - Elizabeth Acace Ruby.
• NOMS - Winchester depuis son "mariage". Elle n'avait pas de nom auparavant mais tous disaient qu'elle s'appelait O'Bryan.
• SURNOMS - Beth. Lizbeth par Alexander et lui uniquement.
• AGE - Il est difficile de déterminer réellement son âge. Mais elle semble, en apparence, avoir dans la trentaine.
• SEXE - Féminin, assurément.
• ORIENTATION - Ouverte d'esprit, elle apprécie autant les hommes que les femmes.
• TRAVAIL - Secrétaire à la direction.
• ETAT CIVIL - Mariée.
• NATIONALITÉ - Britannique.
• RACE - Démon - Succube, suivante de Lilith.
• RÉGIME - Elle se nourrit de l'énergie vitale des gens, que ce soit pendant des ébats ou simplement en absorbant leur souffle, mais aussi de divers plaisirs. Lui caresser la joue peut suffire à la nourrir très faiblement. En dehors de cela, elle mange comme tout le monde.
• TAILLE - 1m73.
• POIDS - 65 kilos.
• SIGNES PARTICULIERS - Des yeux rouges, caractéristiques de sa race, mais aussi de longues oreilles pointues qu'elle s'efforce de dissimuler sous l'illusion d'oreilles humaines. Lorsqu'elle reprend sa forme originelle, c'est-à-dire une forme démoniaque, des cornes tournées vers l'avant de sa tête et vers le ciel orne les côtés de son crâne quand dans son dos se trouvent de puissantes ailes, semblables à celles de chauve-souris, possédant à la fin de leur haut une sorte de crochet comme une griffe. Elle peut donc voler. A la base de son fessier commence une longue queue, fine, qui se termine sur un pique au rouge vibrant. Son dos, sous n'importe quelle forme, entre ses omoplates, est décoré d'un imposant tatouage de pentacle inversé dans un nuage de fumée écarlate.
• CAPACITÉS RACIALES - Elle peut charmer les êtres de sexe masculin, et donc les inciter à diverses choses en se servant de leur obéissance, mais cette capacité ne fonctionne pas avec les femmes et ne dure presque jamais plus de dix minutes. Elle ne peut pas non plus inciter quelqu'un à se tuer pour elle. Une succube peut aussi s'infiltrer dans les rêves de quelqu'un et les "parasiter" afin d'en prendre le contrôle, seulement en étant endormie elle-même, pour se nourrir depuis les rêves, bien qu'il n'y est là aussi que les hommes à pouvoir être touchés. Si quelqu'un respire trop près d'elle, elle peut aspirer son énergie vitale, qui s'échappe par son souffle, action pouvant provoquer la mort. Cette capacité est l'unique qui puisse s'appliquer aux deux sexes.

.Derrière l'écran.
• Feat. O.C - Hayabusa Yuuki (Artiste.)
• Pseudo. En général juste Cat.
• Age. 17 ans.
• D'où viens-tu ?. Partenariat avec Souls of Anarchy, et puis Kuro m'a intriguée indirectement.
• Des conseils/questions ?. Éclaircir peut-être un peu le thème, les couleurs générales ? C'est très noir et rouge, là, en fait.
• Un petit mot ?. Mot.
• Code du règlement.



Look. This is what I look like.
Clique ici. Yeux rubis, en amandes - Regard pouvant charmer sans cligner des paupières - Yeux confiants et donnant un sentiment de chaleur -  Peau parfaite, sans grain de beauté ni cicatrice - Vieillie si elle n'est pas nourrie - Cheveux devenant méchés de blanc dans la faim - Visage adulte, possédant des traits fin - Ne semble pas pouvoir bronzer - Ne se maquille que très rarement et peu - Possède naturellement de longues oreilles pointues et sensibles cachées par une illusion - Ses oreilles ne sont pas percées - Cheveux bruns comme la nuit, ondulés ou parfois bouclés, lui arrivant au milieu du dos, toujours attacher différemment - Cheveux indomptables - Possède une mèche devant l’œil droit - Les dénoue uniquement avec Alexander - Bouge toujours lentement, avec une sorte de paresse - A un merveilleux sourire aux dents implacablement blanches - Semble frêle - Doigts de pianistes, longs et fins - Fragile des poignets - Ongles toujours vernis impeccablement en rouge - Poitrine agréable, rebondie, de bonnet c - Ventre plat - Pèse environ 65 kilos pour son mètre 73 - Dos tatoué d'un pentacle inversé enfumé de rouge - Roule toujours légèrement des hanches - Possède une voix claire, mature, capable de charmer en chant - Jambes galbées, appuis de sa souplesse en général, qu'elle sait toujours comment les installer - Possède un style vestimentaire très aléatoire, mais toujours adapté à la situation.

D'écrire l'apparence d'Elizabeth ? Ne trouvez-vous pas que votre regard scotché sur elle devrait vous suffire pour déterminer que ce n'est pas une femme pour vous ? La succube, que l'on penserait humaine tant l'illusion est parfaite, vous semblera malgré tout trop étrangement parfaite. Vos yeux la suivront, jusqu'à ce qu'elle disparaisse de votre vue, sans que vous ne sachiez vous-même pourquoi, quelle sorcellerie ce serait là. Les démons, contrairement à la pensée commune, ne sont pas tous laids, ben que leur apparence originelle ne soit généralement pas non plus finement sculpté. Ce sont avant tout de terribles créatures venus des tréfonds de la Terre. Mais les incubes et succubes sont encore une catégorie à part. Démons de la séduction, représentation de la luxure, ils possèdent tous une apparence qui défie le temps, ne prend pas une ride malgré les années, les décennies, et qui saura attraper votre regard pour vous emprisonner dans un monde cauchemardesque éveillé. Ce sont pourtant, en réalité, des créatures affreusement laides si elles ne sont pas nourries. Après une certaine période sans manger, leur perfection se dégrade, et ils vieillissent indéniablement. Vieillissement qui peut bien évidemment engendrer la mort. Mais ne parlons pas de ça pour le moment, nous continuons à espérer que vous ne verrez jamais ça. Revenons plutôt à cette belle dame.

La première chose que l'on ne saurait quitter chez elle sont ses yeux. En amandes, quelque peu ronds cependant, ce sont deux rubis ardents qui percent la chair et laissent le coeur et l'âme à nu. Profonds, l'on saurait tomber en leur creux et s'y oublier sans la moindre méfiance. Ce sont des yeux qui mettent en confiance dans un sort muet et qu'il est presque impossible de quitter lorsque les regards se sont croisés. Après tout, les yeux de la belle brune sont sa principale arme, lorsqu'elle fait battre ses longs cils noirs dans un regard de biche. Ils lui permettent de charmer, d'inciter qui que ce soit à suivre presque tout ses ordres dans une obéissance qui ne prend fin que si le contact visuel est rompu. Raison pour laquelle il vous sera impossible, tout le temps qu'elle vous tiendra dans ses filets, de cligner des yeux, même si ceux-ci se mettent à vous brûler. Fait qui lui impose à elle-même de ne pas le faire non plus, sans quoi elle devra reprendre de vous charmer depuis le début. Ses yeux, qui ont la chaleur d'un coeur perpétuellement amoureux sont les messagers de ses émotions. Ils brillent tantôt d'un air intéressé, si quelque chose parvient à capter son attention, brillent tantôt d'une lueur corrompue qui pourrait laisser sur votre peau les brûlures mordantes d'un froid méprisant. Très hautaine, elle ne se fera pas prier pour vous faire comprendre de ses beaux iris comme deux pierres minutieusement taillées si quelque chose ou quelqu'un lui déplaît. Le regard de la secrétaire n'est pas aussi dur que celui de son époux, pour sûr, mais il n'en est pas moins expressif et, lorsque les deux se posent sur vous, il vous sera certainement très difficile de vous sentir parfaitement à l'aise, ou peut-être alors un peu trop dangereusement confiant.

Le visage d'Elizabeth en lui-même est charmant. Ses traits, fins, délicats, débordent de la maturité de l'âge adulte, une apparence que l'adolescence ne sait qu'imiter. Elle paraît sage, posée, garde toujours son air paisible, un sourire esquissé aux lèvres. Sa peau, blanche comme l'albâtre, ne sait pas bronzer, mais l'on peut voir qu'elle en prend un grand soin. Celle-ci n'est pas entachée du moindre grain de beauté, douce comme la soie, et chauffe délicieusement au moindre toucher bien qu'il soit presque impossible de l'atteindre, principalement quand Alexander est dans les parages. La succube ne se maquille pas toujours, laissant parfois dans sa paresse suffire sa beauté naturelle. Il lui arrive cependant, avant d'aller au travail, de passer un coup de rouge à lèvres léger, d'affiner encore un peu plus ses yeux d'un trait de crayon noir, d'allonger ses cils à l'aide de mascara, ce qui lui donne une beauté soigneusement recherchée. Peu importe l'attention qu'elle porte, ou non, à son visage, celui-ci semble complexe à agiter. Bien moins bavard que ses yeux, il ne laisse transparaître que les émotions qu'elle veut bien laisser voir, couvert les trois-quart du temps par un voile de neutralité impétueuse, insolente, qui parviendra certainement à fendre l'assurance de certains, les jetant dans le malaise de ne pas savoir le réel fond de ses pensées. Pour le reste de son visage, la succube pourrait vous paraître quelconque. Après tout, l'illusion qu'elle tient en convertissant l'énergie qu'elle recueille, change ses oreilles longues et pointues en oreilles parfaitement humaines, bien que leur extrémité haute soit légèrement moins ronde que la normale. Très sensibles, celles-ci n'ont jamais été percées et ne le seront certainement jamais, bien qu'elle puisse en avoir envie.  

Encadrant ce visage à tomber, les cheveux d'Elizabeth sont, à l'égal de ceux de son mari, d'un noir d'encre parfait. Ils ne possèdent pas de reflets particuliers, mais semblent répondre à la lumière pour parfois paraître aussi bleu que des plumes de corbeau. Lorsque la succube n'est pas nourrie, ceux-ci se mèchent de fils blancs pouvant aller jusqu'au blanc cassé, lui donnant un air encore bien plus irréel que celui qu'elle ne possède déjà. Divinement ondulés, ses cheveux semblent être indisciplinés au possible, aimant à boucler parfois dans un sens ou dans l'autre. Longs jusqu'à parvenir au milieu du dos de la succube, ils se voient souvent attacher de diverses façons afin de ne pas la déranger, principalement lorsqu'elle travaille. Malgré ses efforts, et la façon stricte dont elle nouera ceux-ci dans un chignon élégant, ils prendront toujours un malin plaisir à se défaire légèrement au bout de quelques minutes, délivrant çà et là des mèches rebelles. Possédant une raie sur le côté gauche, qui invite la partie droite de ses cheveux à se soulever légèrement pour se poser parfois devant son œil du même côté, il lui est complexe de ne pas devoir rejeter ses cheveux vers l'arrière de temps à autres quand ceux-ci sont libres, un geste dont elle a prit l'habitude et que son mari fait parfois même pour elle, laissant voir un front qui n'est ni trop grand ni trop petit, parfait pour déposer quelques baisers bienveillants. Il est à retenir que l'épouse apporte toujours beaucoup de soin à ses cheveux, sachant qu'ils sont chez les femmes de véritables armes de séduction, sensuels dans certains de leurs mouvements, et les coiffera toujours différemment d'une situation à une autre. Il n'y aura que seul à seule avec Alexander qu'elle se permettra de les laisser dénoués, en dehors de cela ils peuvent traverser un peu tout les styles, parce que la succube s'amuse grandement avec, même si presque toujours uniquement en dehors de ses heures de boulot.

Quelque soit le moment, les gestes d'Elizabeth sont toujours amples, lestes, lents et pourtant précis. Elle prend son temps pour pratiquement tout ce qu'elle fait et qui n'est pas concerné par le fait d'être une secrétaire, jugeant que sa longue vie lui permet bien plus que de raison de ne pas se précipiter. Délicate, elle semblerait pouvoir se briser dans sa beauté par un coup de vent, vous paraissant être une fragile petite fleur qui fleurit  depuis des années déjà sans jamais s'en reposer. Vous penserez d'elle, à juste titre, qu'elle n'aura jamais été différente, car il vous sera impossible de l'imaginer autrement. Et son sourire, captivant, intact malgré le temps, saura vous contraindre à la défendre de tout et rien si elle ne souhaite pas devoir se battre elle-même. N'ignorant pas l'impact de cette esquisse ravageuse, la femme l'utilise comme le reste à son avantage sans en ressentir la moindre honte et n'hésitera pas à jouer à vous sourire à chaque fois que votre regard se posera sur elle, afin d'être certaine que vous ne regarderez pas une autre femme, quand bien même vous ne fassiez que perdre votre temps avec elle. Son sourire, apte à être chaleureux comme à être glacial, sera pratiquement toujours noyé dans les sous-entendus afin de vous laisser vous demander encore et toujours si elle vous appelle à elle, ou si elle préfère vous aguicher de loin. Il vous donnera envie de venir à ses côtés, de pouvoir l'admirer de plus près, mais saura, si vous vous approchez trop, vous faire comprendre qu'il va falloir reculer si vous tenez à votre vie. Il serait bien imprudent que vous oubliez que, non loin d'Elizabeth, il y a toujours ou presque Alexander, et que trop regarder son épouse vous vaudra une malencontreuse fin.

Ses bras et ses épaules, d'un simple regard, vous diront qu'elle ne peut certainement pas porter grand-chose, mais ce n'est pas une encombre au quotidien pour elle, car c'est après tout Alexander qui détient la force brute dans leur couple. Ses épaules, rondes, sont souvent visibles, parce que ses cheveux ne retombent pas toujours dessus, et vous sembleront bien faiblardes. Tout comme ses bras en eux-même, profitant de muscles fins qui n'abîme pas sa silhouette. Découlant de ses bras, à la suite de fragiles poignets, ses mains sont celles d'une véritable pianiste, profitant de doigts longs et fins comme des araignées patientes et obéissantes. Elles semblent s'articuler étrangement à chaque mouvement du moindre de ses doigts, comme si lui prendre la main avait été capable de la lui briser, et elle y fait donc attention, sachant que ses mains sont précieuses pour pouvoir continuer à jouer de la musique. Soignés, ils possèdent des ongles légèrement longs, que la succube lime dans ses moments d'ennuis, et qui se voient la plupart du temps vernis d'un léger rouge rappelant la couleur de ses yeux, de ses ailes ou bien encore du pique qui se trouve au bout de sa queue de créature hypnotique. Mais vous ne verrez certainement jamais ces deux derniers détails, ou bien vous ne vous en souviendrez pas. Si seulement vous saviez ce que les succubes savent faire dans le monde des rêves et dont vous ne vous douterez même pas au réveil. 

En baissant légèrement le regard depuis ses épaules, son cou si fin, il est possible de constater qu'encore une fois, Elizabeth est une bien belle créature. En effet, la succube, déjà séparée de ses consœurs par la couleur de porcelaine de sa peau quand celles-ci sont halées, se voit aussi dotée d'une poitrine qui n'est pas opulente.  En réalité, elle a une poitrine tout ce qu'il y a de plus raisonnable, qui n'a pas à souffrir la gravité, et qui suit sa silhouette, sa ligne sans mal, profitant d'un agréable bonnet c. Généralement quelque peu mise en avant sans pour autant être découverte de façon à attirer le regard, elle est rebondie à souhait, mais en profiter vous est interdit. Dans ses moments de tendresse, la succube autorise parfois à des jeunes enfants de venir faire la sieste la tête contre ses seins, leur caressant gentiment les cheveux, mais celui qui en profite le plus est bien évidemment Alexander, qui a prit l'habitude de parfois s'endormir contre celle-ci pour profiter de la chaleur qu'elle irradie et qui apaise toutes les âmes troublées.

Un peu plus bas, l'on trouvera le ventre d'Elizabeth, qu'elle maudit d'être si éternellement plat. En effet, parfaite dans son apparence, son corps ne subit aucun changement, qu'ils soient externes ou internes. Elle ne peut donc pas tomber enceinte, ni même grossir. La belle brune est donc fixée sur ses 65 kilos et son mètre 73. Certaines pourraient s'en avouer contente, mais pas la succube, bien qu'elle s'amuse en consolation à narguer les autres avec cette ligne imperturbable. Le ventre de cette dame n'est que très rarement visible, presque uniquement à l'occasion de la voir en maillot de bain, à la différence de son dos qu'elle se plaît à laisser voir de temps à autres en dehors de ses heures de travail. Lisse, bien que ses omoplates soient presque fortement dessinées, son dos est orné d'un imposant tatouage représentant un pentacle inversé, indice qui vous fera comprendre que l'esprit, pour elle, est au bas de l'échelle. Le tout, enfumé dans une sorte de poudre rouge, est vif et difficile à rater. Il est évident que ça ne la gêne en rien de le montrer, symbole incarnant toute l'opposition de sa race à celle de possibles enfants ailés et baignés dans la lumière divine. Lorsqu'elle dévoile sa forme originelle, ce qui est extrêmement rare d'ailleurs, il est possible de voir sortir de près de ses omoplates deux ailes semblables à celles d'une chauve-souris, mais d'un rouge sanguin, se finissant à leur haut par deux pointes pouvant lui servir de griffes pour agripper des murs ou des parois rocheuses. Ce qui est bien pratique dans les enfers. Ses ailes, bien plus petites que celles de son mari, ne peuvent voler qu'une petite vingtaine de minutes, une demie-heure à leur maximum, même si elle ne les utilise pas souvent, ou alors sur de courtes distances à l'abri des regards. Au bas de son dos, faisant suite à son coccyx, il sera possible de voir, dans cette forme natale, une queue de démon se terminant par un pique encore une fois écarlate. Très sensible, elle s'agite inconsciemment en fonction de ses émotions à la façon de la queue d'un chat, bien qu'en se forçant elle puisse légèrement l'orienter dans telle ou telle direction, ce qui est difficile avec ce mouvement d'ondulation qu'elle suit la plupart du temps.

Les hanches de la démone semblent avoir été faîtes pour vous inviter à vous damner pour elle. Bien formées, elles sont le point d'accroche où tous rêveraient de poser les mains, geste intime qui pourrait en faire rougir plus d'un. La succube, qui sait se contrôler à la perfection, sait les agiter à chaque pas, les faisant balancer de droite à gauche dans un mouvement qui, minutieusement conscient et calculé, n'en paraît pas vulgaire mais bel et bien attractif, désirable. La voir se mouvoir de la sorte donne des idées, bien qu'il ne soit encore une fois pas une idée d'y attarder le regard. Lorsqu'elle danse, aimant à s'amuser de temps à autres, ce sont de mouvements langoureux, qui gardent quiconque à sa proximité, font voleter ses cheveux, gardent cette sensualité qui déborde d'elle et ensorcelle malicieusement. Malgré cette proximité qu'elle imposera, venir la toucher ne sera certainement jamais autorisé. Au moindre contact qu'elle n'aurait pas désiré, la succube vous poussera à désespérer de sa voix comme une torture résonnant dans votre esprit jusqu'à vous faire sombrer dans l'hérésie la plus totale, provoquant chez vous une décadence qui vous poussera tôt ou tard à ramper à ses pieds pour l'implorer d'avoir son attention quelques instants. Véritable créature de la luxure, la voix d'Elizabeth est aussi capable de charmer, bien que l'opération soit bien plus longue, plus fastidieuse, et ne marche réellement que si elle venait à chanter, ce qu'elle ne fait plus depuis longtemps maintenant. Légère, claire bien que mature, de velours, sa voix est à trépasser pour elle, mais l'épouse ne s'en sert presque jamais, n'étant pas spécialement bavarde. Avec les élèves, chargées d'autorité, ses paroles sont généralement suffisantes pour faire comprendre qu'il ne faut pas la faire se répéter, peut-être est-ce aussi la faute à cette attraction presque effrayante qu'elle ne se priverait pas qu'exercer sur eux pour les tenir sages.

Ne nous attardons plus et venons-en aux jambes de la succube. Galbées, elles profitent d'une force qui lui permet sans difficulté de faire des tours, des roues, de prouver sa grande souplesse la changeant en une plume entre vos doigts sous un courant d'air. La plupart du temps, sauf occasion exceptionnelle, celles-ci sont visibles, bien que ses tenues se conforment à arrêter la vue légèrement au-dessus de ses genoux. Comme toutes femmes, bien que certaines semblent avoir oublier cette habitude, Elizabeth croise ses jambes dès qu'elle s'assoit, sachant les poser et tenir élégamment même lorsqu'elle se doit de rester debout pendant de longues période, comme pendant certaines visites de classes avec la direction pour s'assurer que tout est en ordre et qu'aucun élève ne persécute qui que se soit. Quelques fois, la gracieuse et attirante épouse s'amusera à entourer l'une de ses cuisses d'un ruban prévu à cet effet, que l'on entre-verra peut-être par la fente sur le côté de l'un de ses tailleurs. Mais en parlent de tailleur, de décorations, de babioles, comment s'habille la succube ? Se vêtirait-elle de façon différente de telle à telle situation ?

Eh bien oui, tout à fait. Elizabeth, qui se montre digne de son époux, ne s'habillera jamais pareil au travail qu'à la maison, ou bien à une réception. Bien adaptée par rapport aux tenues qu'elle se doit d'avoir en fonction de l'endroit où elle se rend, du temps, de la météo, la succube de montre ingénieuse, ce que sa créativité appuie encore un peu plus. Mais ne traînons plus, commençons par ce que vous verrez certainement le plus souvent : le style vestimentaire de la secrétaire. En plein travail, la brune sera habillée de façon professionnelle, en jupe tailleur et chemisier, les cheveux noués généralement en un chignon qui se voudra strict, ne laissant pas voir grand-chose de sa peau si ce n'est quelque peu celle de ses jambes. Elle sera souvent en veste, détestant comme son mari avoir froid, même si en été cette veste disparaîtra certainement pour qu'elle puisse lézarder au soleil bien qu'elle sache qu'elle ne bronzera pas. A la maison, seule avec Alexander, la succube s'autorisera des tenues plus légères, souvent constituée d'une sorte de jupon, d'une masse de tissus clairs et d'un corset relevant et épousant à merveille sa poitrine. Ces robes, en fonction de son humeur, peuvent être plus ou moins longues, plus ou moins courtes, mais n'iront jamais jusque dans l'indécence, lui laissant le plaisir de laisser deviner à son mari la merveille qui se trouve en-dessous de la dentelle de celles-ci et qu'il aime tant. Contrairement à ce que l'on pourrait attendre d'elle, elle suit quelque peu la mode, bien qu'elle ne s'en serve que rarement comme modèle, préférant restée posée dans son style qui en réunit en réalité plusieurs. Enfin, en soirée, Elizabeth se tiendra à de très longues robes épousant ses courbes sans pour autant les mettre particulièrement en valeur, ne cherchant pas à mettre dans l'ennui son époux. Malgré ses efforts, la voir au bras de son mari à une réception, une soirée quelconque, ça n'a jamais été vraiment discret. Mais dans le fond, peu importe ce qu'elle peut en dire, cela l'amuse certainement, poussant parfois son mari jaloux à rappeler qu'elle est sienne, ce que la succube adore entendre ou comprendre.

Listen. This is my personality.
Travailleuse - Toujours à temps dans ses délais - Sérieuse - Impartiale avec les élèves - Attentive - Stricte - Distante - Sûre d'elle - Secrètement bienveillante - Distinguée - Malicieuse - Discrètement aguicheuse - Égoïste - Silencieuse - Orgueilleuse - Méprisante - Aime avoir le contrôle des choses - Fourbe - D'apparence calme - Prend plaisir à détruire les gens physiquement mais surtout psychologiquement - Déteste être touchée par quelqu'un d'autre qu'Alexander -  Extravertie avec les esprits légers - Taquine - Tentatrice - Intelligente malgré de se faire parfois passer pour une idiote - Passionnée de littérature - Joue du piano et du violon lorsqu'elle est seule - Organisée - Inventive - Revancharde - Abhorre la technologie - Possède trois grandes peurs : vieillir et perdre son mari, les miroirs, et être gênée en public - Douce & câline avec son mari - Gourmande - Bonne cuisinière - Aime les enfants - Rêve d'avoir un jour un fils - Hystérique si l'on frappe un enfant. Tant de belles choses qui vous feront adorer et détester cette secrétaire.  

Elizabeth, derrière cette apparence plaisante, n'est pas une personne avec qui l'on puisse s'entendre comme les deux doigts de la main. Difficile, elle choisit toujours consciencieusement les personnes avec lesquelles elle passera du temps, dans le sens où celles-ci pourraient lui apporter de nouvelles choses, auront un intérêt particulier. Dans un certain sens, elle fait partie des femmes manipulatrices qui n'y voient aucun inconvénient. La perfidie dont elle est capable ne connait aucune limite à partir du moment où un quelconque mal lui aurait été fait. Mais que pourrions-nous préciser de tout ceci ? Commençons, si vous le voulez bien, par ce que les élèves verront d'elle.

Secrétaire à la direction, autant dire qu'elle assiste au bon fonctionnement de l'administration de l'académie, la démone fait son travail et elle le fait bien. C'est une femme sérieuse, minutieuse, qui n'aime pas laisser traîner les dossiers dont elle se voit chargée. Les sur-charges de travail ne la dérange pas, même s'il lui arrive parfois de refiler certaines petites choses à d'autres secrétaires pour se décharger et être certaine de tout rendre à temps. En effet, elle n'aime pas que son travail soit rendu en retard, pensant que c'est là une marque d'un potentiel désintérêt. Avec les élèves, Elizabeth est impartiale. Un élève avec de bonnes notes a mit une claque à un petit cancre ? Aucune pitié, l'élève responsable sera sanctionné d'heures de colle qui lui feront passer l'envie de recommencer. Bien qu'elle ne soit que secrétaire et non pas surveillante, la démone reste très attentive à ce qui l'entoure et aux erreurs et bêtises que se décident souvent à faire les élèves. Elle agit donc parfois comme une surveillante, avec l'appui de ceux-ci, pour être certaine que rien ne sera laisser au hasard et que personne ne passera un moment plus désagréable que son camarade. Parce que, bien évidemment, cette dame n'est pas là pour s'assurer que les adolescents passent un bon moment de franche rigolade. Pour elle, le meilleur moyen pour eux d'apprendre est d'être sévèrement encadré, afin d'éviter les débordements qui pourraient leur permettre de relâcher leur attention et leur sérieux. Passer au-dessus d'un portail sous son regard, alors que l'imbécile devrait être en classe, pourrait être qualifié de suicide. Malgré cette allure toujours strict, distante, froide et assurée, elle cherche malgré tout à ce que tout le monde sorte d'ici avec de quoi survivre dans le monde terrible qu'est le monde des humains. En la voyant traverser un couloir, dans le son net de ses talons, il est difficile de se dire qu'il s'agit là de quelqu'un qui voudra du bien aux étudiants, mais c'est pourtant bel et bien le cas, même si elle se doit de ne pas le faire comprendre. Se montrer trop familière avec un élève pourrait la décrédibiliser, et elle n'apprécierait pas de se faire marcher sur les pieds par un morveux.

Et que voient ses collègues de notre démone ? Une femme distinguée, bien que très malicieusement et discrètement aguicheuse, qui, si elle apprécie de refiler son travail parfois, n'aime pas que l'on lui en donne en contre-partie. Égoïste, Elizabeth n'aime pas que l'on lui impose une situation qu'elle ne saura pas gérer, elle ne cherche pas spécialement à repousser ses limites dans le monde du travail, elle se contente des tâches habituelles, et de l'attention qu'elle donne à tout ce qu'elle fait lorsqu'elle se trouve au boulot. Et, n'en déplaise à ses collègues, la dame n'est pas vraiment bavarde. Sur la pause café, alors que les étudiants jouent et chahutent, elle est bien la dernière a arriver près du distributeur, et elle n'y reste jamais bien longtemps. Elle n'aime pas spécialement la compagnie des gens avec lesquels elle travaille, jugeant que tisser des liens avec eux pourraient nuire à sa précision et à sa concentration. Parfois, cependant, il sera possible de la voir passer de son bureau à celui d'un ou d'une collègue pour se renseigner sur une information qu'elle n'aurait pas trouvé de son côté, ou bien pour demander de l'aide suite à un problème informatique, mais elle ne remerciera jamais l'aide de façon vraiment recherchée, trouvant qu'un simple "merci" décroché de ses lèvres est déjà bien assez, voire presque déjà trop. Elizabeth ne voit pas ses collègues comme des égaux, sa nature démoniaque lui vaut cet orgueil surdimensionné qui fait qu'elle méprise parfois les autres adultes de son entourage, bien plus encore quand ceux-ci dont des erreurs. En règle générale, elle ne prend pas la peine de mémoriser leurs noms, se fiant à leur visage. L'épouse n'aime pas que les choses changent de direction, qu'elles échappent à son contrôle, et devoir reprendre le travail parfois à zéro est le meilleur moyen de la sortir de ses gonds.

Bien malgré cela, certainement personne, de si loin, n'a jamais vu la démone en colère. Ou n'en est resté vivant. En effet, la succube fait partie des gens terriblement calmes qui, dans leur silence, intriguent et inquiètent en même temps. On ne sait jamais le moment où sa limite sera atteinte, ni ce qu'elle serait dès lors capable de faire. Possédant un self-control surprenant, sa capacité spéciale reste d'être apte face à n'importe quelle situation à rester souriante, bien que parfois certaines choses l'exaspèrent ou l'énervent. En réalité, sa colère n'est pas directement visible. Fourbe, vicieuse, elle attendra la faille pour achever celui ou celle qui aura oser l'importuner. Oublier les pièges d'enfants, les punaises sur la chaise, elle serait parfaitement capable de pousser quelqu'un dans les escaliers, de l'ébouillanter, et ce sans jamais laisser voir que tout cela vient d'elle. Les dégâts physiques sont agréables pour elle, sur les autres tout du moins, mais ce qui l'intéresse bien plus encore, c'est l'esprit. Sa grande passion est donc de briser psychologiquement les gens forts jusqu'à ce qu'ils tentent de se reprendre, et les détruire à ce moment précis. Démone et non pas sans raison, Elizabeth s'amuse et se réjouit du malheur des autres, aimant à observer ces petits insectes se débattre avec une détermination hilarante et à frapper là où ça fait mal, bien que généralement avec des mots perfides et bien placés.

Très loin d'être timide, bien qu'elle semble froide au premier abord, la brune apprécie parfois, rarement cependant, d'avoir de la compagnie. De l'agréable compagnie. Les jeunes gens, qui semblent s'amuser d'un rien, qui se plaisent à se croire plus adultes que les adultes même sont ses compagnons préférés, lorsqu'ils ne sont pas des élèves. Elle trouve chez eux une envie d'anarchie, de liberté in-corrompu et incorruptible qui prend la forme originelle de la méchanceté humaine qui souhaite tout détruire et tout reconstruire selon ses propres règles. Ainsi, il n'est pas rare qu'elle boive, fume, entourée de jeunes adultes à l'esprit si loin de la réalité. Un esprit qu'elle torture sans paroles, sans gestes, en les attirant entre ses filets jusqu'à ce qu'ils ne sachent plus respirer, pour le simple plaisir d'avoir réduit leurs espoirs en poussières. Diabolique dans le sens propre du terme, Elizabeth aurait pu être une tueuse née si elle ne s'était pas mariée à Alexander. Après tout, dotée de la capacité de vider quelqu'un de son énergie vitale de diverses façons, elle aurait pu tourner à la bête. Mais notre démone se contente d'une proie de temps à autres, ne souhaitant pas que tout ceci s'ébruite, et encore moins que ça ne cause du tord à son époux. Sa nature l'oblige, sans qu'elle ne s'en plaigne, à être cette mauvaise graine poussant dans un jardin divin, cette mauvaise plante parmi les roses, mais son habilité et son intelligence rendent difficile de se rendre compte de son double jeu.  

Bien qu'elle trouve parfois distrayant de se faire passer pour une parfaite idiote, Elizabeth est en réalité, comme dit légèrement plus haut, très intelligente. Passionnée de littérature, d'art, elle dévore les livres comme elle avait dévoré les hommes par le passé, à comprendre qu'il en disparaît un chaque jour. Dans ces moments où elle ouvre un livre, il est difficile de la faire revenir sur Terre. Plongée entre les lignes, isolée dans cette bulle imaginaire que forment les mots, elle n'entend plus les bruits autour d'elle et en oublie même sa notion de temps. La plupart de sa bibliothèque est remplie de pièces de théâtres dramatiques, mais il s'y trouve aussi quelques romans à l'eau de rose, des livres qu'elle se plaît à déshabiller de ses yeux sages lorsqu'elle s'installe près de son époux sans rien dire, appréciant de faire passer ainsi les heures en sa compagnie sans échanger le moindre mot. Grâce à ses lectures, mais aussi sa curiosité native, la succube est apte à parler, en dehors de l'anglais, le français, le japonais, l'allemand, l'italien et l'espagnol. Il faut avouer que les années ont aussi quelque peu aidé. Parfois, les gens pensent qu'elle agit ainsi parce qu'elle s'ennuie, et c'est peut-être quelque fois vrai, mais la plupart du temps la démone lit simplement pour le plaisir de le faire. C'est une passion, après tout. Parmi ses autres passions, l'on trouve aussi la musique. Capable de jouer du piano et du violon, Elizabeth pourrait bien en surprendre quelques uns s'ils entendaient la délicate de son jeu. Elle ne joue cependant devant personne, pas même son époux, gardant ce secret pour elle seule afin d'être sûre de se préserver un moment rien qu'à elle.

Très organisée, elle n'aime pas voir ses affaires, ou celle de son mari, traîner à leur logis. Tout, là-bas, est donc perpétuellement ranger de façon précise, suffisamment en tout cas pour que la démone soit sûre de trouver du premier coup ce qu'elle cherche. Le seul endroit en pagaille est en réalité son bureau, où s'empilent des dossiers oubliés ou dont le travail a été annulé. L'on pourrait croire qu'elle n'y retrouve rien, mais c'est en fait un véritable bazar organisé, bien qu'il ne soit pas rare que des papiers tombent au sol. Dans la vie de tout les jours, en dehors de son travail, Elizabeth est une femme qui aime les surprises, déteste la monotonie et le quotidien qui s'installe et reste. Son inventivité, toujours utile, l'aide donc à trouver de quoi s'occuper lorsqu'elle n'a pas l'envie de faire quelque chose en particulier, mais aussi afin d'être certaine que son mari garde les yeux sur elle et non pas ailleurs. Et cette capacité à inventer beaucoup de choses lui sert tantôt pour étonner son époux d'un plat ingénieusement préparé ou encore pour se sauver d'un collant s'étant filé au travail. Il est difficile de croire que la démone aime les surprises quand elle aime avoir la main prise sur tout, mais c'est réellement le cas. Son esprit tortueux, bien qu'agacé, énervé, saura, un second temps, s'éclairer d'une idée farfelu pour arranger la situation, une idée qui l'amusera presque à tout les coups. Même si ces idées passent parfois, voire souvent, par une vengeance plus ou moins irréparable.

Elizabeth, que l'on penserait plus ou moins bien adaptée à l'ère moderne, est en réalité très loin de l'être. Sa vision du monde n'a pas suivi le temps, et la technologie est donc un mystère complet pour elle. Si elle le pouvait, elle préférerait écrire, elle qui a d'ailleurs une si jolie écriture penchée et haute, plutôt que de devoir tenter de tenir tête à un ordinateur. La plupart des éléments électroniques, comme une cafetière ou bien une télévision, peuvent parfois la faire sursauter en s'allumant à des heures définies. Elle y verra là une sorte de sorcellerie plus terrible encore que sa race.  C'est donc un élément capable de lui faire peur, mais ce n'est pas le seul. Malgré d'être une impitoyable femme, la succube possède elle aussi des peurs certaines. Celle de finir par vieillir et déplaire à son mari domine de loin toutes les autres, mais n'est pas aussi visible que ces derniers. L'on peut notamment noter dans ses peurs celle des miroirs, qu'elle soupçonne de déformer son image pendant qu'elle ne regarde pas, et la peur quelque peu originale de finir gênée en public.

Vous entendez souvent parler de son époux, mais comment Elizabeth agit-elle réellement avec Alexander ? En sa compagnie, elle aura deux façons d'agir, dépendamment de deux situations possibles. S'il y a d'autres personnes à proximité, elle se montrera encore une fois distante, comme s'il n'y avait pas la moindre chose entre eux, ne lui jetant pas le moindre regard malgré qu'ils partagent désormais le même nom. Mais avec un peu de chance, en ramenant le regard sur eux au bon moment, il pourrait être possible de surprendre discrètement la démone voler un baiser à l'homme impressionnant, ou bien frôler sa main de la sienne. Seul à seul avec Alexander, la brune devient une toute autre femme. Avec les années, elle a finit par s'habituer à lui, lui faisant entièrement confiance, et se montre presque angélique avec lui. Très attentionnée, elle sera câline, taquine, veillera toujours à ce que rien ne le dérange et à ce que personne ne les dérange. Parce qu'il est un démon majeur quand elle n'est que l'une des suivantes de Lilith, la secrétaire voue un respect et une passion inébranlable envers son supérieur, obéissant à ses demandes sans poser la moindre question. Elle ne se considère plus réellement comme lui étant inférieure, à force de vivre avec lui, mais ne souhaite pas s'opposer à lui, et prend plaisir à le voir satisfait de quoi que ce soit. Bien que ce puisse être surprenant en raison de sa nature, si la succube s'enfuit parfois la nuit pour profiter des rêves des autres où tout lui est permit, elle n'offre cependant son corps physique, et son coeur, qu'à Alexander, détestant que les autres la touche.

En temps que bonne vivante, Elizabeth aime manger, à sa faim, mais parfois peut-être aussi par gourmandise. Elle aime s’empiffrer de bonnes choses, sachant que son poids et son apparence n'en changeront pas. C'est aussi, quelques fois, une méthode pour narguer les autres, faire jalouser, parce que la belle démone ne se prive pas même lorsque les autres disent qu'ils doivent faire attention. Tentatrice, elle aime tirailler les gens avec les mets qu'ils préfèrent, allant parfois jusqu'à les faire elle-même simplement pour pouvoir les manger devant eux. Bien évidemment, c'est une bonne cuisinière, assez talentueuse pour se permettre parfois quelques folies culinaires en faisant cependant toujours attention au budget qu'elle utilise et définit chaque mois pour ne pas se montrer dépensière malgré sa passion des choses coûteuses. Au risque de surprendre, la succube cuisine parfois pour les enfants de ses amis, qu'elle gâtent de milles façons différentes, elle qui ne peut pas en avoir. Cookies, moelleux au chocolat, tiramisu aux speculos, il n'y a pas grand-chose qu'elle ne puisse cuisiner pour nicher sur le visage d'un poupon un sourire content. Les plus jeunes pourraient même voir la dame venir jouer avec eux, l'esprit et le regard bienveillants et protecteurs.

Depuis longtemps, Elizabeth a cessé de parler avec son mari de son envie d'avoir un enfant de lui. Etant une succube, son corps ne s'adapte pas à ce changement, lui rendant impossible de donner la vie. Et, pendant longtemps, ce sujet lui aura apporter des flots de larmes inconsolables. Il arrive encore, parfois, tout juste après le réveil, que la brune se glisse dans la salle de bain seule, pour regarder son ventre plat, rêvassant qu'un jour peut-être il s'arrondisse et qu'elle puisse offrir à son époux une petite vie sur laquelle ils pourraient veiller ensemble. C'est bien là la raison de la tendresse qu'elle porte aux jeunes enfants, à ceux qui marchent à peine et qu'elle pourrait prendre par la main, auxquels elle pourrait sourire, pour les encourager à grandir. Très maternelle, bien que ce ne soit pas avec tout les enfants, en dehors du fait que les adolescents soient une véritable autre histoire, elle reporte certainement l'amour qu'elle ne peut pas donner à son enfant inexistant sur les enfants des autres, qu'elle serait capable de protéger comme s'ils avaient été issus de ses propres flancs. La plupart du temps, Elizabeth n'aime pas la façon dont les parents élèvent leur progéniture, elle n'approuve pas la manière qu'ils ont d'essayer de s'en décharger dès que possible en demandant aux aînés ou en payant une baby-sitter. Et frapper un enfant sous ses yeux est un risque à ne pas prendre, au risque de la faire sortir dans une colère telle qu'elle hurlera jusqu'à ne plus avoir de voix et vous agressera de tout ce qui lui passera sous la main. Dans ce genre de crises, il n'y a bien évidemment que la force d'Alexander a parvenir à la calmer, sans quoi elle pourrait lutter contre quiconque en oubliant dans une rage aveugle les coups qu'elle pourrait recevoir.


Learn. Going down to Hell.
Il faisait à peine jour. La lumière du soleil, encore blafarde, encore faible, perçait tout juste par les store fermés. Tournant la tête, Elizabeth, qui n'abandonnait jamais avant sept heures sa chaleur douillette, jetait un coup d’œil presque timide à l'homme allongé et endormi à ses côtés. Alexander Shaun Cain Winchester. Son mari. En glissant une main dans ses mi-longs cheveux noirs, elle esquissait un sourire, admettant qu'il lui tardait qu'il se réveille. Chaque matin, leurs regards se croisaient, s'observant comme s'ils n'avaient jamais changé. C'était un bonheur simple, que d'être la première à capter le regard du démon majeur, que d'être la première qu'il regarde de la journée. Blottie entre ses bras, posée sagement contre son torse, elle ne parvenait pas, n'en ayant pas l'envie de toutes façons, à détourner le regard de ce visage encore tout assoupi. Les traits de son époux, forts, qui imposaient toujours sa masculinité, étaient sur cet instant presque paisibles, tranquilles, connaissant une autre forme de sérénité que celle qu'il semblait balader avec lui le reste du temps. Alexander, au petit matin, lui semblait tout différent, comme si elle avait fait face, depuis tant d'années, à quelqu'un d'autre, quelqu'un d'étranger, mais qui lui donnait toujours le sentiment d'être connu d'elle. En refermant les yeux, nichant sa tête près de son cou, perdant des mèches brunes contre le corps qu'elle idolâtrait, elle se demandait depuis combien de temps ils pouvaient bien s'aimer. Si rien n'avait été simple au départ, du fait de leurs statuts opposés mais aussi simplement du fait de s'être amourachés, ils n'avaient pas moins surmonté les épreuves pour finir, là, l'un contre l'autre dans un monde si différent des Enfers. Ce monde qu'ils avaient désiré, qu'ils avaient voulu tenir dans la paume de leur main, était désormais à leur portée. Mais comme des enfants, lassés, ils ne voyaient parfois plus son charme, passant le plus clair de leur temps à s'admirer l'un-l'autre bien que personne n'en su rien. Lorsqu'il se mit à bouger légèrement, ouvrant les yeux, la succube en fit de même, reportant son regard écarlate sur le sien avant de lui sourire. Qu'ils se connaissent depuis des décennies ne l'embêtait pas le moins du monde. Il était bien le seul dans les Enfers, sur Terre, où que ce puisse être, dont elle ne se lasserait jamais. Caressant sa joue, d'un geste distrait mais attentionné, elle attendait qu'il tourne le visage pour venir embrasser le bout de ses doigts comme chaque matin. Depuis quand se connaissaient-ils ? Et comment s'étaient-ils rencontrés ? Bien que le temps ait effacé beaucoup de ses souvenirs, Elizabeth, même si toujours si peu éveillée, se souvenait encore parfaitement. Après tout, ce n'était pas que son histoire, c'était la leur.

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Assise, les jambes croisées, Elizabeth fixait l'homme qui, derrière son bureau, semblait peu à l'aise. Sa présence avait de quoi le mettre dans cet état, mais c'était surtout celle d'Alexander qui en imposait. Le démon, assit sur le siège à côté de son épouse, n'avait pas dit le moindre mot depuis leur arrivée, si ce n'était un bref "bonjour" respectant sa politesse. En remontant l'une de ses mains, celles-ci étant longtemps resté croisées sur ses cuisses, la succube repoussa dans son dos une longue mèche ondulée de cheveux à la couleur d'ébène pour être tranquille avant de reprendre de sourire légèrement. Le quinquagénaire, cheveux grisâtres, les observant à tour de rôle avant de se racler la gorge, tapotant contre le bord de son bureau une masse de papiers que la secrétaire devinait blancs, parce qu'il n'y avait pas la moindre écriture visible en transparence. Bientôt, il reporta le regard sur eux, de façon plus globale et rangea ses feuilles dans un tiroir de son bureau, repositionnant son stylo d'un petit mouvement de son index pour enfin poser sa première question.

- Et donc, monsieur et madame Winchester, depuis combien d'années vous connaissez-vous ?
- Combien d'années ?, demanda presque aussitôt la succube, intriguée de la question. Eh bien je dirais peut-être quelques centaines d'années. Peut-être 300 ? Chéri, qu'en penses-tu ?
- Elizabeth, nous nous connaissons depuis 348 années., répondit le démon d'un ton tranquille. 
- Oh ? Déjà ? Je te prie de m'excuser, je perds la notion du temps. Tu me sembles encore si jeune.
- Je vous demande pardon, souffla le psychologue, mais nous ne pouvez tout bonnement pas vous connaître depuis aussi longtemps.
- Si cette information vous gêne réellement, vous pouvez réduire à une trentaine d'années, monsieur, indiqua alors la succube pour le rassurer.
- Et pourtant vous ne faîtes pas bien âgés ni l'un ni l'autre. Trente, peut-être quarante ans.

La brune tourna la tête vers son mari, lui souriant avant de retourner son regard rubis sur l'homme derrière son bureau, changeant de sens pour croiser ses jambes. Son chemisier, étroit, la dérangeait, autant que son tailleur, mais c'était bien l'inconvénient d'être venu ici si peu de temps après le travail. Elle n'avait pas eu le temps de se changer, ni même de manger un petit quelque chose d'ailleurs. En regardant encore l'homme qui semblait pour sa part plutôt bien faire son âge, elle agrandit son sourire d'un air si faussement angélique.

- Je vous remercie, vous nous flattez. N'est-ce pas mon amour ? Nous sommes très... Touchés, par vos mots.
- Bien... Bien, bien. Et dites-moi, comment vous êtes-vous rencontrés ?
- Je l'ai sauvée., répondit Alexander après quelques secondes. Ses consœurs avaient été attirées dans une embuscade pendant une bataille où Lilith s'était montrée. Elizabeth était déjà l'une de ses suivantes, et elle subit donc le même sort. Avant que mes armées et moi ne venions à leur secours.
- Bien malgré que chez nous nous ne soyons pas très, voire absolument pas, solidaires, il était dans ses intérêts de nous venir en aide. Après Dame Lilith est la première femme.
- Je ne suis pas certain de vous suivre... La première femme de qui ?
- Eh bien, du monde ! Lilith, celle qui a tenté de s'opposer à Adam en demandant à avoir une valeur égale dans le couple, celle qui a été chassée du jardin d'Eden et qui a longtemps forniquer avec nos confrères de la mer rouge.
- Et donc vous seriez...Des sortes d'habitants du jardin d'Eden ?, demanda le psychologue, l'air perplexe.
- Bien sûr que non. Alexander comme moi, nous venons tout deux de bien plus bas que cela. [ En cours. ]
FICHE  © SUNHAE DE LIBRE GRAPH'
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Elizabeth A.R. || Une démone qui aime mettre le feu aux poudres.

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